samedi 13 août 2016

Le maître du haut château




Couverture Le Maître du Haut Château





Synopsis



1948, fin de la Seconde Guerre mondiale et capitulation des Alliés. Vingt ans plus tard. dans les Etats-Pacifiques d'Amérique sous domination nippone, la vie a repris son cours. L'occupant a apporté avec lui sa philosophie et son art de vivre. A San Francisco, le Yi King, ou Livre des mutations, est devenu un guide spirituel pour de nombreux Américains, tel Robert Chidan, ce petit négociant en objets de collection made in USA. Certains Japonais, comme M Tagomi, dénichent chez lui d'authentiques merveilles. D'ailleurs, que pourrait-il offrir à M Baynes, venu spécialement de Suède pour conclure un contrat commercial avec lui ? Seul le Yi King le sait. Tandis qu'un autre livre, qu'on s'échange sous le manteau, fait également beaucoup parler de lui : Le poids de la sauterelle raconte un monde où les Alliés. en 1945, auraient gagné la Seconde Guerre mondiale... Premier chef-d'oeuvre de son auteur, Le maître du Haut Château fut récompensé dès sa sortie par le prestigieux Prix Hugo. Il est ici présenté dans une toute nouvelle traduction et augmenté de deux chapitres inédits d'une suite inachevée.


Détail du livre


  • Poche: 380 pages
  • Editeur : Editions 84 (12 novembre 2013)
  • Collection : J'ai lu Science-fiction
  • Langue : Français
  • ISBN-10: 2290082325
  • ISBN-13: 978-2290082324



  • Mon avis


    Et si la seconde guerre mondiale ne c'était pas passé comme on le croyais !!

    Entrez dans un univers où les nazis et les Japonais ont gagné la seconde guerre mondiale. Les Japonais ont établi un protectorat sur la côte Ouest des Etats-Unis. La population locale semble accepter son infériorité vis-à-vis de ses nouveaux maîtres.

    Au-delà de cette mise en place, Dick développe une histoire, ou plutôt un ensemble de personnages dont les rapports vont aller en s'éclaircissant, dont l'intérêt essentiel réside bien plus dans l'affermissement du monde décrit que dans les péripéties elles-mêmes.

    C'est cet affermissement qui va permettre de rendre plus déroutante la conclusion du livre, qui joue comme souvent autour du questionnement sur la réalité et notre perception du monde - cette fois, le questionnement est plus profondément troublant, car il inclut le monde du lecteur.


    Pour finir je dirai que ce livre ne remet pas en question l'horreur nazie mais il montre que l'humanité est capable de s'adapter aux pires horreurs sans le moindre problème et qu'elle ne se rend même pas compte de ces horreurs ...






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